AFGC
HAREL DE LA NOË Louis
Concepteur de nombreux ouvrages d’art ferroviaires
Après des études au lycée Saint-Louis à Paris, il entre à l’École Polytechnique en 1870, et ensuite à l’École nationale des ponts et chaussées où il a comme camarade de promotion un autre ingénieur célèbre, Fulgence Bienvenüe, le « père » du métro parisien.
De 1877 à 1901, il est successivement en poste à Rodez, à Quimper, au Mans, à Brest, de nouveau au Mans : il s’occupe principalement de la construction de chemins de fer, de gares ou d’ouvrages d’art en relation. Il publie aussi des articles dans les Annales des ponts et chaussées, notamment Théories et applications nouvelles du ciment armé en 1899, et Déformations et conditions de la rupture dans les corps solides en 1900.
Ingénieur en chef des ponts et chaussées dans les Côtes-du-Nord de 1901 à 1918, il conçoit et dirige la construction de nombreux ouvrages d’art principalement liés au développement des chemins de fer à voie étroite dans le département. Il est nommé inspecteur général des ponts et chaussées en 1918.
La dernière œuvre d’Harel de la Noé est méconnue car ce n’est pas un pont. Il a été chargé des calculs nécessaires à l’édification de 8 pylônes de 250 mètres de haut, sur un terrain qui semblait incapable de les supporter, pour la station radiotélégraphique « La Fayette », située à la Croix d’Hins en Gironde.
Pour en savoir plus :
- Un article de l’association Harel de la Noë
- Un article sur l’ingénieur constructeur n°564, « Louis Harel de la Noë : une œuvre pionnière et audacieuse dans les Côtes-d’Armor, à sauvegarder pour les générations futures » de Françoise Siochan et Patrick Guiraud.
- En 2018, la délégation Grand ouest de l’AFGC a organisé, en lien avec la maire d’Erquy, l’association des amis du viaduc de Caroual, l’association Ameno, CIMbéton et le SNBPE, une journée de conférences et de visites dédiée aux réalisations de l’ingénieur Harel de la Noë
- Sur ACPresse : Louis Harel de la Noë, ingénieur de l’esthétisme.
- Sur Infociments : Harel de la Noë, pionnier des ponts en béton armé : un patrimoine à sauvegarder.
- Louis Harel de la Noë « Son œuvre pionnière dans les Côtes-d’Armor est en péril » – Sous la direction de François Lépine, coordonné par Jean-Loïc Heurtier – Collection : Cahier AMENO ; n° 23 (2012).
- L’oeuvre de Harel de la Noë, ingénieur des ponts et chaussées dans les Côtes-du-Nord, sur le site de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne – Auteur, Françoise Siochan-Monnier.
- La réhabilitation du viaduc ferroviaire de Douvenant en voie verte – Par Héloïse GIBAULT (mémoire de Master 1 REPATS – université de Rennes 2 en 2022)
* Volume 1 : mémoire.
* Volume 2 : annexes. - Publcation sur la revue ‘Pour mémoire » ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire (n°5 hiver 2008 pages 44 à 65)
* Georges Ribeill : Les chemins de fer d’intérêt local à l’épreuve des trois régimes [1865, 1880, 1913] (pages 49 à 54) ;
* Françoise Lépine : Louis Harel de la Noë, un ingénieur briochin, sa carrière, ses réalisations (pages 49 à 54) ;
* Anne Querrien : Ponts, réseaux, paysages en côtes d’Armor, le développement du réseau de chemins de fer d’intérêt local des Côtes-du-Nord par Louis Harel de la Noë (pages 55 à 65). - La station radiotélégraphique « La Fayette » située à la Croix d’Hins en Gironde – Publication de Françoise Sioc’han sur la revue « Pour mémoire » des ministères de l’environnement, de l’énergie et de la mer, du logement et de l’habitat durable (n° hors série hiver 2015/2016 pages 166 à 171).