Le recours à des conceptions intégrales et semi-intégrales en ouvrage neuf ou en adaptation d’ouvrages existants demeure encore très limité en France. Si les ponts cadres, portiques simples ou doubles constituent des ponts intégraux largement répandus sur le territoire depuis les années 1960 et si le dossier pilote PP73 (Piles et Palées de 1973) abordait la conception semi-intégrale, il convient de reconnaître qu’il n’existe pas de doctrine suffisamment structurée favorisant le développement de ces conceptions. Ces deux principes de conception offrent pourtant de nombreux avantages en terme d’entretien en réduisant ou supprimant notamment le besoin en maintenance des joints de dilatation, des appareils d’appui et des abouts d’ouvrage.
Il apparaît pertinent, pour de nouvelles constructions ou à la faveur d’une réparation, d’envisager la suppression des joints de chaussée en optant pour une conception intégrale ou semi-intégrale.
Après avoir donné la définition des ouvrages intégraux et semi-intégraux, le webinaire aborde les principes de conception intégrale ou semi-intégrale d’ouvrages neufs ou de transformation d’ouvrages existants au travers d’exemples récents de réalisations.
A noter que les futures versions de l’Eurocode notamment l’annexe A2 de l’eurocode 0 et l’eurocode 7 introduiront des règles de justification qui n’existent pas dans les versions actuellement en vigueur.
Intervenants: Bertand Lê (Ney et Partners) et Fabien Renaudin (Cerema)