Louis Harel de la Noë (1852-1931), ingénieur en chef des ponts et chaussées dans les Côtes-du-Nord de 1901 à 1918, conçoit et dirige la construction de très nombreux ouvrages d’art principalement liés au développement d’un réseau de chemins de fer dans le département.
Les nombreux plans et dessins des ouvrages de génie civil conservés montrent les talents d’un ingénieur rompu aux calculs et à l’étude des matériaux et de leur résistance.
Doté d’une remarquable imagination nourrie d’un désir de recherches scientifiques et pourvu d’un esprit moderne et réactif, il participe aux débats théoriques liés à l’usage des matériaux nouveaux. Il participe entre autres avec Armand Considère aux débats théoriques de la circulaire du 20 octobre 1906 concernant les instructions relatives à l’emploi du béton armé.
Le développement du béton armé qu’il considère comme un matériau idéal est l’affaire de toute une vie.