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HAREL DE LA NOË Louis

(1852 - 1931)

Concepteur de nombreux ouvrages d’art ferroviaires

Après des études au lycée Saint-Louis à Paris, il entre à l’École Polytechnique en 1870, et ensuite à l’École nationale des ponts et chaussées où il a comme camarade de promotion un autre ingénieur célèbre, Fulgence Bienvenüe, le « père » du métro parisien.

De 1877 à 1901, il est successivement en poste à Rodez, à Quimper, au Mans, à Brest, de nouveau au Mans : il s’occupe principalement de la construction de chemins de fer, de gares ou d’ouvrages d’art en relation. Il publie aussi des articles dans les Annales des ponts et chaussées, notamment Théories et applications nouvelles du ciment armé en 1899, et Déformations et conditions de la rupture dans les corps solides en 1900.

Ingénieur en chef des ponts et chaussées dans les Côtes-du-Nord de 1901 à 1918, il conçoit et dirige la construction de nombreux ouvrages d’art principalement liés au développement des chemins de fer à voie étroite dans le département. Il est nommé inspecteur général des ponts et chaussées en 1918.

La dernière œuvre d’Harel de la Noé est méconnue car ce n’est pas un pont. Il a été chargé des calculs nécessaires à l’édification de 8 pylônes de 250 mètres de haut, sur un terrain qui semblait incapable de les supporter, pour la station radiotélégraphique  « La Fayette », située à la Croix d’Hins en Gironde.